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    samedi 28 mars 2009

    Baby doll

    Maison de poupée


    Certains spectacles imposent aux spectacteurs, dès le lever de rideau, la saveur du travail honnête. Le décor de Laurence Bruley, agréable, lisible et simple, donne le ton : la maison de Baby Doll, bicoque du Sud en bois, sur deux étages (ce qui offre ensuite une bonne dynamique à la mise en scène) est bien plantée. La mise en scène de Benoît Lavigne est à l'unisson ; respectueuse de l'esprit du texte de Tennessee Williams (adapté par Pierre Laville), soucieuse de véracité historique et misant sur le professionalisme des comédiens, elle ne s'autorise guère de fantaisie ni de distance par rapport à son matériau.



    Ce rapport humble au texte est payant ; on passe deux heures sans temps mort au coeur de la moiteur du bayou, avec des comédiens dont le talent est soutenu par une maîtrise technique solide (Chick Ortega en mari jaloux, deux seconds rôles truculents tenus par Monique Chaumette et Théo Légitimus), au premier rang desquels Xavier Gallais (Silva Vacarro), très bien dans son rôle de séducteur ténébreux animé du désir de vengeance et surtout Mélanie Thierry (Baby Doll), époustouflante tant elle campe avec profondeur et drôlerie la fraîcheur candide et la sensualité hésitante de son personnage.


    Toussométrie : faible (0.5/5)


    Baby Doll, de Tennessee Williams - Mise en scène : Pierre Lavigne - Théâtre de l'Atelier - Jusqu'à fin juin 2009 - De 7 à 39 euros


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